Validité concourante : les scores à l’EAS ont été comparés avec ceux de l’EGF. Pour la population de patients, la corrélation (de Spearman) entre ces scores est positive et significative (0,837). Pour la population témoin, une corrélation positive et significative a également été calculée (0,814).
Validité apparente : les éléments décrivent des situations où s’exerce l’autonomie donc l’EAS peut bien prétendre les évaluer. De plus, les auteurs ont démontré une bonne corrélation entre le score globale ainsi que les scores des sous-ensembles avec les variables exprimant une réalité de dépendance (mode de prise en charge, diagnostic) ou d’intégration sociale (âge, niveau d’instruction).
Validité de construit : une analyse en composante principale a été effectuée pour la population témoin et la population patients. L’analyse de la population témoin révèle un premier facteur représentant 62% de la variance totale et constitué des variables « soins personnels », « gestion de la vie quotidienne » et « relations avec l’extérieur ». Un second facteur exprimant 15% de la variance totale représente la variable « gestion des ressources » et un troisième facteur exprimant 14% de la variance totale représente la variable « vie affective et relations sociales ».
Pour la population de patients, une solution à 3 facteurs a également été révélée. Le premier facteur comporte les mêmes variables que pour le facteur 1 de la population témoin, mais il représente 78% de la variance totale. Le second facteur représente 9% de la variance totale et comporte la variable « vie affective et relations sociales ». Finalement, le troisième facteur exprime 6% de la variance totale et comporte la variable « gestion des ressources ».
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