Catégorie |
Dépression |
Titre de l'instrument
de mesure |
Questionnaire des pensées automatiques |
Référence
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Hollon, S.D. & Kendall, P. (1980). Cognitive self-statements in depression: Development of an automatic thoughts questionnaire. Cognitive Therapy and Research, 4(4), 383-395. |
Variables
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Ce questionnaire, dérivé du MMPI D et de l’Échelle de Dépression de Beck, contient 30 items décrivant des pensées qui peuvent émerger dans l’esprit des gens. Le répondant doit évaluer la fréquence de chacune des pensées, durant la semaine passée, en attribuant une note de 1 (= pas du tout) à 5 (= tout le temps) à chaque item. L’étendue du score est de 30 à 150. Les données normatives selon Hollon et Kendall sont données dans la section Normes. |
Référence de la
traduction |
Traduction présentée dans : Cottraux, J., Bouvard, M., Legeron, P. (1986). Méthodes et échelles d’évaluation des comportements. Issy-les-Moulineaux, Ed. d’application psychométriques.
Étude 1/Validation de la traduction : Bouvard, M., Charles, S., Mollard, E., Guérin, J., Aimard, G. & Cottraux, J. (1992). Étude de validation et analyse factorielle de la version française du questionnaire des pensées automatiques. Thérapie comportementale et cognitive, 2(2), 25-28. |
Population |
Étude 1 : Cette étude a évalué 193 sujets. Cent sujets dépressif selon un diagnostic en fonction des critères du DSM III (femmes = 60, âge moyen = 40,42 ans) et 93 sujets contrôles recrutés parmi le personnel d’un l’hôpital neurologique et les stagiaires d’un centre de formation (femmes = 48, âge moyen = 37,55 ans). |
Type de traduction |
Non mentionné. |
Prétest |
Non mentionné. |
Fidélité |
Étude 1 : Stabilité temporelle : une analyse test-retest a été faite avec les sujets contrôles (N=93, intervalle = 15 jours). Le résultat significatif mais peu satisfaisant est rho=0,71, p<0,001.
Fidélité split-half : Cette fidélité, calculée sur l’ensemble des sujets (N=193), donne un résultats significatif et très satisfaisant : rho= 0,95, p<0,001.
Cohérence interne : Le coefficient alpha de Cronbach pour le group de sujets dépressifs (n=100) est de 0,93 et celui du groupe de sujets contrôles (n=93) est de 0,91. |
Validité |
Étude 1 : Validité empirique : L’analyse de variance montre une différence significative entre les deux groupes F=335.01, p<0,0001) ce qui suggère que la version française du questionnaire des pensées automatiques différencie entre les sujets dépressifs et non-dépressifs.
Validité concourante : Le questionnaire des pensées automatiques a été corrélé, à l’aide de coefficients Rho de Spearman, avec quelques tests déjà validés. Le questionnaire des pensées automatiques corrèle fortement avec l’Échelle de désespoir de Beck et l’Échelle d’attitudes dysfonctionnelles (respectivement rho=0,78, p<0,001 et rho=0,67, p<0,001), moins fortement avec l’échelle Beck 13 et l’évaluation du risque suicidaire de Ducher (respectivement rho= 0,56, p<0,001 et rho= 0,46, p<0,001) et peu avec l’échelle de dépression d’Hamilton 17 (rho=0,25, p<0,001).
Analyse en composantes principale : Cette analyse effectuée sur l’ensemble des sujets a révélé un premier facteur expliquant 56,89% de la variance totale, ce qui rend négligeable les 3 autres facteurs expliquant respectivement 6,16%, 5,15% et 3,56% de la variance totale. Le premier facteur retenu comme étant le facteur général reflète un « désir de changement et un sentiment d’incapacité ». |
Normes |
Aucunes normes françaises n’ont été obtenues. Par contre, les normes retenus par Hollon et Kendall sont les suivantes : le score moyen des sujets dépressifs est de 79,64 (ÉT = 22.29), le score moyen des sujets non-dépressifs est de 48,57 (ÉT = 10,89). |
Personnes ressources |
Version française: Dr Jean Cottraux Neuropsychiatre, Hôpital Neurologique Téléphone: 04 72 11 80 65 Télécopieur: 04 72 35 73 30 Courriel: cottraux@unviv-lyon1.fr |
Lien vers l'instrument |
Aucun |
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